Brindezingue Imprimer
Esthétique (provisoire) de l´horreur
Jeudi, 23 Septembre 2010 16:11

Un roman de Patrick Corrand
240 pages; ISBN: 978-2-916236-11-7
Couverture Brindezingue

« Septembre… De gré ou de force qu’ils ont dit ! Ça a été de force… comme un condamné qui va à l’échafaud… Justement ! J’ai toujours trouvé bizarre tous ces types qui montent tranquillement se faire raccourcir sans se rebeller, sans lutter, sans se châtaigner avec le béquilleur ! Mais là, je suis comme eux… résigné. 

Renfoncé dans le fauteuil du car qui me ramène dans cette margaille, je tire une gueule de six pieds de long en pensant à tout ce qui m’attend… mouisard, traîne savate, sans compter les sérénades et tout ce tintamarre !…  »

€18.00

 

 

Jugé « trop turbulent, trop nerveux, désordonné, instable, insupportable, épouvantable », Gaspard, 15 ans, est expédié par ses parents, sur les conseils avisés d’une assistante plus vacharde que sociale, dans une institution tenue par des ecclésiastiques où humiliations et châtiments corporels tiennent lieu d’éducation. Après s’être mutiné contre cette autorité, le jeune garçon s’isole dans un monde imaginaire de piraterie, de rencontres extraordinaires, de vagabondages à travers le monde.
Pourtant, alors qu’éducateurs et psychologue s’accordent à diagnostiquer chez lui le syndrome d’Asperger, une rencontre va tout changer : blonde, bronzée et aux formes attrayantes, la jolie Nora redonne le goût de vivre à Gaspard, qui décide de devenir architecte. Mais pour cela, il lui faut commencer par rattraper son retard scolaire et passer son bachot, ce qu’il va faire à la stupéfaction générale en huit mois.

Patrick Corrand décrit avec sensibilité et humour le tumultueux cheminement, au début des années 60, d’un adolescent qui découvre que le monde n’est pas que brimades, mais que parfois les hommes et les femmes peuvent faire preuve d’affection. Dans une langue vive et inventive, mené sur un rythme enlevé, Brindezingue est un roman à l’image de son héros : impertinent et attachant.

 

 

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Table des matières
Pour lire les extraits, cliquez sur les liens.

Chapitre I - Loopings
Chapitre II - Victor Hugo, Bernard Palissy et les trois petits cochons
Chapitre III - À la tienne mémé…
Chapitre IV - Haaaaaaaa !!! Écrabouillis, écrabouillas…
Chapitre V - Psychosé de haut en bas
Chapitre VI - Panamá
Chapitre VII - Les olympiades
Chapitre VIII - Rackham le Rouge
Chapitre IX - Les cuisses de la limace
Chapitre X - L’année du bachot
Chapitre XI - Havana banana, youpi youpi tralala
Chapitre XII - Sous les pins parasols
Chapitre XIII - Tango ! Tango !

 


 

 

Publier des livres, c’est bien, mais ce n’est pas le tout : encore faut-il les faire connaître pour leur offrir la renommée qu’ils méritent. Cela passe non seulement par une communication aussi complète que possible auprès des médias, mais également par la participation à des manifestations telles que salons, festivals et séances de dédicaces.
Voici un aperçu de ce qui a été fait et dit au sujet de Brindezingue.

Pour voir les articles dans leur intégralité, cliquez sur le logo.

« Un premier roman qui décoiffe. » [21 mars 2011]
Le personnage de Gaspard m'a beaucoup plu même si rien n'était gagné au départ. Car il faut le dire: c'est un sale gosse auquel on a envie de mettre des taloches!! Mais au fil de l'intrigue on découvre un ado rêveur, un peu poète qui préfère s'enfuir plutôt que d'obéir à une société dans laquelle il ne trouve pas sa place. À plusieurs reprises Gaspard confie son envie d'évasion: il rêve de L'Île au trésor de Stevenson, d'être le nouveau Comte de Monte Christo. Bien souvent la réalité et le rêve se confondent chez lui au point de passer pour un fou auprès de Mme Zarbi, la psychologue! Gaspard est un rebelle qui veut décider de sa vie. Le Blog de Caro [juin 2011]
Sélection de la commission "petits éditeurs" du réseau des bibliothèques des Hauts-de-Seine BIB92. « Ce roman tire sa force du personnage de Gaspard, narrateur très attachant, mais plus particulièrement du ton et de l’écriture enlevés. Avec son « abus » d’adjectifs et ses tournures au vitriol, Patrick Corrand s’inscrit dans le cinéma d’Audiard et de Gabin. Oui, en fait, c’est un roman très cinématographique dans sa construction et dans sa forme. Un roman à lire autant qu’à écouter. » [15 juillet 2011]
Séances de dédicaces 8 et 9 octobre 2011, salon du livre du Mans "La 25e Heure du livre", quai Louis Blanc. [Lire l'actu]